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La délicate mission de Scholz en Chine

Le chancelier allemand Scholz consacre beaucoup de temps à sa seconde visite en Chine. Il y a beaucoup de sujets à aborder : le conflit en Ukraine, les menaces contre Taïwan ou encore les subventions accordées aux voitures électriques.

13.04.2024
La délicate mission de Scholz en Chine
© pictureAlliance/dpa

Berlin (dpa) – Pendant trois jours, de dimanche à mardi soir, le chancelier Olaf Scholz sera en Chine et se rendra dans trois métropoles : en plus de la capitale Pékin, il ira à Chongqing, la ville la plus peuplée du monde avec ses 32 millions d’habitants dans le centre et en périphérie, mais aussi à Shanghai, la métropole économique. À Pékin, il sera accompagné de trois ministres allemands pour mener les entretiens prévus.

Le succès de la première visite du chancelier à Pékin, il y a un an et demi, reste à ce jour le fait que Xi se soit opposé aux menaces russes d'utiliser des armes nucléaires après son entretien avec Scholz. Cette fois, il devrait aborder le sujet de la Conférence de paix sur l’Ukraine, qui doit avoir lieu à la mi-juin en Suisse. Un éventuel succès dépend de la participation de la Chine. Lors de ces entretiens, Scholz doit l’y inciter. 

La Chine continue d’être l’allié le plus important de la Russie et s’efforce donc d’engager un processus visant à mettre fin au conflit. L’année passé, les dirigeants chinois ont présenté un document de position à ce sujet et ont déjà envoyé à deux reprises, dernièrement en mars, leur envoyé spécial Li Hui en Europe. L’Allemagne et les USA reprochent toutefois à la Russie de soutenir l’économie de guerre russe.