Katherina Reiche : l’Allemagne et les États-Unis sont d’étroits partenaires économiques
À Washington, la ministre allemande de l’Économie, Reiche, a souligné l’intense partenariat économique entre l’Allemagne et les États-Unis.
Washington (dpa/d.de) – Lors de sa première visite officielle aux États-Unis du 18 au 21 juin, la ministre allemande de l’Économie, Katherina Reiche, a souligné l’étroite coopération économique entre l’Allemagne et les États-Unis. « Plus de 6000 entreprises allemandes ont des sites en Amérique où elles produisent, dans les 50 États fédéraux », a déclaré la ministre. Ces entreprises représenteraient plus de 900 000 emplois aux États-Unis. « Il est question de croissance, d’investissements, de bons emplois, de chaînes de création de valeur qui fonctionnent. » Le volume de commerce bilatéral des deux pays s’élève à environ 253 milliards d’euros.
Au cours de ses discussions avec le chargé du commerce des États-Unis Jamieson Greer, le ministre du Commerce Howard Lutnick et le ministre des Finances Scott Bessent, la ministre allemande s’est engagée pour mettre rapidement un terme au conflit douanier actuel entre les États-Unis et l’Europe. Le président des États-Unis, Donald Trump avait déclenché un nouveau conflit commercial peu après son investiture, en annonçant de nouveaux frais douaniers sur les importations venues de l’UE. Certes, ceux-ci ont été en partie été suspendus suite à d’importantes turbulences sur les marchés boursiers et financiers – le délai prend fin le 9 juillet. Toutefois, cela est synonyme d’une forte insécurité pour les entreprises. « L’actuel conflit douanier coûte des millions d’euros chaque jour à l’économie allemande », affirme Reiche.
L’espoir reste de trouver un accord d’ici le 9 juillet. Le marché des États-Unis est extrêmement important, en particulier pour l’industrie automobile allemande. Actuellement, aucun autre pays que les États-Unis n’achète autant de voitures neuves venues d’Allemagne. En 2024, la part des États-Unis dans les exportations de voitures allemandes était de 13,1 pour cent. C’est plus élevé que la part de voitures exportées vers la Chine. De nombreuses marques allemandes y produisent et vendent directement.