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Scholz refuse les dettes de l’UE pour l’armement

Des sommes en milliards à trois chiffres sont discutées lors d’un sommet de l’UE pour remilitariser l’Europe. Le chancelier allemand Olaf Scholz est contre les plans de dettes européens. 

04.02.2025
Scholz lehnt EU-Schulden für Rüstung ab
© dpa

Bruxelles (dpa) - Lors d’un sommet de l’UE à Bruxelles, le chancelier allemand Olaf Scholz (photo) a émis un refus clair concernant des dettes européennes communes pour des investissements dans l’armement. Aucune perspective de la sorte n’existe, a-t-il dit dans la nuit de lundi à mardi. La tâche doit consister à créer plus de flexibilité pour les différents pays. Scholz a fait ici allusion aux réflexions sur l’extension des plafonds de la dette publique et des déficits des pays de l’UE afin de mieux se préparer à d’éventuelles menaces de la part de pays comme la Russie.  

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré suite au sommet informel : « Je suis prête à explorer toutes les marges de manœuvre dont nous disposons grâce au nouveau pacte de stabilité et de croissance et je les utiliserai pour permettre une augmentation significative des dépenses en matière de défense. » La Commission européenne estime les investissements supplémentaires nécessaires pour la défense à environ 500 milliards d’euros. 

De nombreux pays s’étaient dernièrement montrés ouverts à des euro-obligations ou d’autres financements communs de l’UE. L’Allemagne et des pays comme les Pays-Bas et l’Autriche ont rejeté cette idée. Le sommet a été l’occasion de discuter aussi d’une implication plus intensive de la Banque européenne d'investissement (BEI) dans les projets d’armement.