Villes nouvelles, visions du passé
Une exposition itinérante montre l’influence des énergies renouvelables sur le paysage urbain.
RETOUR SUR L’AVENIR. La ville écologique « Masdar City » naît dans le désert d’Abu Dhabi. 50 000 habitants doivent y être alimentés en électricité produite uniquement à partir d’énergies renouvelables. D’autres pays, comme l’Éthiopie et Dubaï, projettent aussi la construction de villes écologiques. Que ce soit en Afrique ou dans le monde arabe, le passage aux énergies renouvelables requiert une nouvelle infrastructure, permet des moyens de transport innovateurs et modifie le paysage urbain. L’exposition « Post-Oil City » de l’Institut pour les relations internationales (ifa) montre ce qu’il en est dans la pratique. Selon l’ifa « planifier l’avenir c’est se baser sur des visions du passé ». De nombreuses solutions imaginées depuis le milieu du XXe siècle sont reprises aujourd’hui. L’exposition itinérante présente de ce fait aussi bien des projets actuels qu’anciens de villes écologiques. Elle sera en mai à Los Angeles.
