Une voix pour les victimes
Le cinéaste germano-turc Fatih Akin a réalisé un film sur le génocide arménien.
La palette de Fatih Akin, réalisateur, scénariste et producteur germano-turc est large : des études de milieux glauques, des romances, des documentaires, des comédies, des road-movies, des films policiers – et maintenant un mélodrame historique à caractère politique explosif. Avec son dernier film « The Cut », il aborde un thème tabou en Turquie – celui du génocide arménien au début du XXe siècle. « The Cut » raconte l’histoire du jeune forgeron arménien Nazaret Manoogian, déporté par la police turque. Il survit au génocide mais ses cordes vocales sont coupées – il perd la parole. Il part malgré tout à la recherche de sa famille. Son périple le conduit à travers le monde entier : dans les déserts de Mésopotamie, à La Havane et dans les plaines arides et désolées du Dakota du Nord.
Non seulement les lieux mais aussi la réalisation du film est internationale puisqu’il s’agit d’une production germano-franco-italo-canado-polono-russo-turque. Dès septembre 2014, « The Cut » a suscité une grande attention à la Mostra de Venise où il a été présenté pour la première fois au public.
