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Ensemble contre les passeurs

Juguler la filière d’immigration irrégulière, donner une perspective aux jeunes : l’UE et l’Afrique œuvrent ensemble à tous ces objectifs.

19.04.2016

C’est le début d’une nouvelle phase de coopération, a dit la chancelière fédérale Angela Merkel. Le seul fait qu’au sommet Europe-Afrique, en novembre 2015, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE aient eu avec des délégués de 35 États africains des discussions sur la migration a été un succès. Sans compter que le bilan du sommet de Malte est remarquable : dans la déclaration finale, les deux parties promeuvent activement une approche globale dans la lutte contre les causes de la fuite et de la ­migration irrégulière, lutte dont elles assumeront la responsabilité mutuelle. Les interlocuteurs ont convenu d’un plan d’action pour lutter contre les causes de la fuite et la migration irrégulière. Ce plan pourrait être mis en place dans les États africains par le biais d’une meilleure gouvernance, d’une meilleure intégration des sociétés civiles, de la croissance économique et de perspectives pour les jeunes », a dit Madame Merkel. L’UE a instauré un fonds d’affectation ­spéciale d’urgence destiné à la migration. Dont les objectifs sont ­notamment : lutter contre les causes de la fuite par une consolidation des efforts pour la paix, la stabilité et le développement ­économique, juguler la filière d’immigration irrégulière, soutenir la filière d’immigration légale et renforcer la coopération en matière de retour. À cette fin, la Commission européenne débloque 1,8 milliard d’euros et les États membres contribueront à ce fonds par d’autres ­appuis financiers. De surcroît, l’Allemagne accorde son aide dans le cadre d’accords ­bilatéraux. « En coopération avec l’Union africaine, nous mettrons aussi en place des programmes centrés sur la formation des jeunes », a ajouté la chancelière. ▪