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« Les différences culturelles passent à l’arrière-plan »

Toujours prêtes pour leur prochaine mission : Daniela Fetzer et son chien sauveteur Onja recherchent les survivants après les tremblements de terre ou d’autres catastrophes.

14.04.2016

Ma valise est toujours prête pour partir en mission 
à l’étranger. Quand on m’appelle, j’ai quelques heures devant moi. J’appelle alors mon employeur et lui demande une dispense de travail. Depuis que je suis en âge de penser, je travaille bénévolement au BRH, la Fédération allemande des chiens sauveteurs. La fédération a 81 équipes ayant chacune dix chiens sauveteurs certifiés en Allemagne. Je suis ingénieur en agronomie et très heureuse que mon employeur soutienne mon bénévolat. Je ne suis jamais seule quand je suis en mission, ma chienne Onja est toujours de la partie, nous formons une équipe idéale. Elle cherche les survivants après des tremblements de terre ou d‘autres catastrophes. Je suis soulagée dès qu’elle aboie, cela signifie qu’elle a trouvé quelqu’un. Je l’ai dressée moi-même au sauvetage. Notre première mission à l’étranger était au Népal en 2015. Nous avons atterri à Kathmandu plus de 24 heures après le tremblement de terre. La situation était catastrophique, nombre de lieux ensevelies étaient inaccessibles. Il n’y avait donc pas grand-chose à faire pour Onja et les neuf autres chiens de la brigade de sauvetage 
allemande. Nous sommes alors allés dans le district de Gorkha et nous avons aidé dans les hôpitaux. La présence d’Onja était bienfaisante, elle faisait rire les enfants. Au 
Népal, j’ai compris que les différences culturelles passent totalement à l’arrière-plan lors de catastrophes. Les victimes et les travailleurs humanitaires se concentrent alors sur l’essentiel : la survie. » ▪