L’Allemagne soutient l’adhésion de l’Union africaine au G20
Lors du sommet du G20 en Inde, l’Allemagne s’engage pour l’adhésion de l’Union africaine au groupe des plus fortes économies mondiales.

Berlin (dpa) - Le gouvernement fédéral espère l’intégration de l’Union africaine (UA) dans l’influent groupe d’États du G20 déjà lors du sommet à venir en Inde ce week-end. En principe, la mesure fait l’unanimité : « Personne n’arrive et dit : nous ne le voulons pas », selon la délégation allemande. Il faut pourtant encore clarifier le positionnement à avoir envers d’autres organisations régionales telles que les États asiatiques de l’ASEAN ou la CELAC, les États latino-américains et caribéens, explique la délégation allemande. Il est envisageable de s’engager à entamer des discussions avec ces organisations.
Jusqu’à présent, l’Union européenne, forte de ses 27 États membres, est la seule organisation régionale qui fait partie des puissances économiques du G20. Tous les pays africains reconnus à l’international font partie de l’UA, mais aussi le Sahara occidental, pays contesté par le droit international public. Au total, il s’agit de 55 États.
En mai dernier, lors d’un voyage en Afrique, le chancelier fédéral Olaf Scholz s’était déjà déclaré clairement favorable à l’intégration de l’UA dans le G20. « Le respect du continent et de ses nombreux États mais aussi de sa population croissante rendent cela inéluctable », a-t-il déclaré. L’Afrique doit jouer un rôle plus important dans la politique internationale, rôle adapté à son importance accrue.
En plus de l’UE, les 19 économies mondiales les plus fortes font partie du groupe du G20. Celui-ci offre un forum central pour la coopération économique internationale et s’intéresse également à d’autres thématiques globales telles que la lutte contre le terrorisme, la protection du climat ou les guerres. Le sommet du G20 se tient à New Delhi en Inde.