Merz : il y a de l’espoir que la paix puisse s’instaurer en Ukraine

Berlin (dpa, AA, d.de) – Après ses consultations sur l’Ukraine, menées avec le président ukrainien Zelensky et des représentants européens et américains, le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé cinq conditions fondamentales pour parvenir à une solution pacifique pour la guerre en Ukraine.  

Pour lui, l’Ukraine doit avoir un siège à la table des négociations dès qu’il y aura des réunions de suivi.  Par ailleurs, la première étape vers un accord de paix durable est un cessez-le-feu, selon lui. Des éléments essentiels devraient ensuite être convenus dans un accord-cadre, a-t-il précisé. « L’Ukraine est prête à négocier sur les questions territoriales. Mais la ligne de contact doit alors servir de point de départ et la reconnaissance juridique des occupations russes n’est pas à l’ordre du jour. Le principe selon lequel les frontières ne peuvent être modifiées par la violence doit être respecté », a-t-il poursuivi. Il a également souligné la nécessité de « garanties de sécurité solides pour Kiev ». En outre, les négociations doivent s’inscrire dans une stratégie transatlantique commune.  

À l’approche du sommet de vendredi en Alaska entre Trump et Poutine, Merz se montre confiant : « Il y a de l’espoir que les choses bougent. Il y a de l’espoir que la paix puisse s’instaurer en Ukraine. » Si en Alaska, il n’y a pas de mouvement du côté russe, les États-Unis et les Européens devront augmenter la pression, a souligné le chancelier. 

Dans le cadre du « mécanisme PURL » (liste des besoins priorisés de l’Ukraine), l’Allemagne s’est également déclarée prête, aux côtés d’autres alliés, à financer l’un des premiers ensembles de soutien à l’Ukraine. Le montant total de cette aide pourrait atteindre 500 millions de dollars américains.