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Scholz prône la coopération internationale

L’Allemagne célèbre à New York le 50e anniversaire de son adhésion à l’ONU. Le chancelier allemand Scholz appelle à surmonter les clivages.

19.09.2023
Le chancelier allemand Scholz prononce un discours lors d’une réception organisée à l'occasion du 50<sup>e</sup> anniversaire de l’adhésion de l’Allemagne à l’ONU.
Le chancelier allemand Scholz lors d’un discours à New York © pictureAlliance/dpa

New York (dpa) - À l’occasion du 50e anniversaire de l’adhésion de l’Allemagne à l’ONU, le chancelier allemand Olaf Scholz a plaidé avec insistance en faveur de la coopération internationale. Il est vrai que de nouveaux fossés se creusent chaque jour dans le monde, tandis que l’impérialisme se montre « une fois de plus sous son pire aspect », a déclaré Scholz lors de la réception de commémoration tenue au siège des Nations unies, au bord de l’East River, à New York. Mais, pour l’Allemagne, la leçon à tirer d’un demi-siècle d’adhésion à l’ONU est la suivante : « Même les fossés les plus profonds peuvent être comblés si nous travaillons tous ensemble avec courage, avec créativité et avec un engagement inébranlable envers les principes de ces Nations unies qui sont nôtres. »

La République fédérale d’Allemagne et l’ancienne République démocratique allemande sont devenues simultanément membres de cette organisation mondiale il y a très exactement 50 ans. Dans son discours officiel, Scholz a rappelé qu’à l’époque, la fin de la guerre froide avec la réunification de l’Allemagne n’était qu’une utopie lointaine. Et cette utopie n’est devenue réalité que parce que des personnes courageuses et engagées, en Allemagne de l’Est et partout en Europe de l’Est, ont abattu le rideau de fer, et parce que des dirigeants politiques et des citoyens du monde entier ont surmonté les clivages les plus profonds.

Dans le sillage de cette commémoration, Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères, a plaidé pour des réformes de l’ONU. « Les Nations unies reflètent le monde tel qu’il était au siècle dernier, et non celui du nôtre », a déclaré la ministre. En conséquence, une modernisation s’impose. Selon elle, c’est d’autant plus nécessaire que l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine ne sont pas prises en compte au sein des Nations unies à la hauteur du rôle que jouent actuellement ces continents au niveau international.

Mais on ne peut pas attendre des réformes. Au contraire, l’ONU vit « sur la base de notre engagement quotidien selon ses propres règles », a déclaré Baerbock. C’est particulièrement essentiel durant la semaine de l’Assemblée générale de l’ONU, parce que les grands défis et les crises majeures au niveau mondial, tels que la crise climatique, l’état du système de santé et la sécurité alimentaire, ne connaissent aucune trêve à l’échelle mondiale, face à la brutale guerre d’agression russe. »

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