La réinvention de la banque
De plus en plus de jeunes entrepreneurs développent de nouvelles technologies financières et modifient ainsi le paysage bancaire.
« Banking is necessary, banks are not. » Cette phrase de Bill Gates s’applique au plus récent secteur de la finance, la technologie de la finance abrégée en « Fin Tech ». Dans le cosmos de big data et cloud computing, d’applications et algorithmes, les jeunes entrepreneurs créent avec leurs startups, mais aussi de plus en plus souvent dans le cadre de modèles de coopération avec des banques bien établies, des solutions nouvelles pour les banques et les assurances.
« Between the Towers » (entre les tours)
Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les pionniers en ce qui concerne cette évolution mais l’Allemagne les rattrape : en 2015 plus de 500 millions d’euros ont été affectés à des entreprises allemandes de Fin Tech. Berlin et Francfort en sont les centres régionaux. Dans la métropole financière sur le Main, par exemple, la Commerzbank, seconde plus grande banque allemande, a conclu il y a deux ans un partenariat avec le « FinTech-Think-Tank Main Incubator » : des startups y obtiennent un soutien pour réaliser leurs projets d’entreprise. Chaque mois, des précurseurs de ce domaine se donnent rendez-vous pour la rencontre « Between the Towers ». En 2016, un centre Fin Tech à Francfort doit entamer ses travaux. La ville, du fait de la présence de banques internationales, d’universités connues pour le dynamisme de leur recherche et d’entreprises IT novatrices, offre des conditions idéales - à quoi s’ajoute sa facilité d’accès. Des investisseurs et des innovateurs d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse et d’Europe centrale se rencontrent déjà régulièrement à l’aéroport de Francfort lors de forums Fin Tech.
