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Cinquantenaire du Centre allemand de recherche sur le cancer

En 2014 le Centre allemand de recherche sur le cancer de Heidelberg fête ses 50 ans d’existence.

12.02.2014
picture-alliance/dpa - Harald  zur  Hausen
picture-alliance/ZB - Cancer research

Ce fut l’un des temps forts de l’histoire d’un succès impressionnant : en 2008 Harald zur Hausen a reçu le prix Nobel de médecine. Le scientifique du Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ) avait identifié le papillomavirus comme principale cause du cancer du col de l’utérus et permis ainsi le développement d’un vaccin contre le cancer le plus fréquent chez les femmes – ce qui représente une véritable percée dans la médecine.

La lutte contre le cancer, cependant, ne consiste pas uniquement en de tels triomphes. Bien souvent, ce sont de petits progrès qui mènent au succès. Chaque jour, au DKFZ, 765 chercheurs et leurs assistants se consacrent à découvrir les secrets de cette terrible maladie et à trouver de nouvelles stratégies de lutte. C’est ainsi que l’institut fondé en 1964 s’est forgé une renommée mondiale. La participation du centre à la recherche commune avec l’université d’Heidelberg et l’European Molecular Biological Laboratory (EMBL) situé également à Heidelberg a été particulièrement productive. De plus, depuis 2013 l’université et le DKFZ exploitent le Centre national pour les maladies tumorales.

Des experts du DKFZ, au département de recherche en biologie cellulaire et en biologie des tumeurs, étudient entre autres le déclenchement de la leucémie. Le gène suppresseur de tumeur Pten joue un rôle déterminant : s’il est endommagé cela cause une augmentation pathologique des leucocytes ou globules blancs. Les malades, souvent des enfants, souffrent de leucémie. L’équipe du DKFZ, sous la direction d’Andreas Trumpp, est parvenue à effectuer une analyse précise de la relation entre les Pten et la production de leucocytes. Le défaut génétique ne conduit pas directement a une séparation incontrôlée des cellules souches sanguines de la moelle épinière mais à une surproduction d’un médiateur. Celui-ci laisse de nombreuses cellules souches s’échapper des os pour aller dans la rate et s’y multiplier et favorise la séparation des leucocytes déjà présentes. C’est le début d’une dangereuse réaction en chaîne que l’on pourra peut-être bientôt freiner par des médicaments.

Journée internationale du cancer de l’enfant le 15 février.

www.dkfz.de

www.nct-heidelberg.de

www.kinderkrebsstiftung.de

http://icccpo.org/index.cfm

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