« Champions cachés » numériques
L’industrie 4.0 fait émerger de nouveaux « champions cachés » qui sont bien souvent des leaders mondiaux inconnus.
Les acteurs mondiaux allemands tels que Siemens ou Bosch sont connus dans le monde entier. On compte toutefois également de nombreuses PME leader dans leur domaine. L’industrie 4.0, la connexion numérique de la production industrielle, en a fait émerger de nouvelles. Trois exemples.
Logiciel de Teamviewer
Auparavant, lorsque l’ordinateur posait un problème, le spécialiste devait venir sur place. Aujourd’hui, grâce à un logiciel de Teamviewer, il est possible d’avoir accès, à distance, à un autre PC, à un notebook, à une tablette ou à un smartphone. Il est intéressant de remarquer que la jeune entreprise se trouve à Göppingen, et non pas dans la Silicon Valley en Californie – où, toutefois, on s’intéresse maintenant à la ville aux confins des Alpes souabes. L’utilisation dans l’industrie 4.0 – comme par exemple l’accès à des machines ou à des lunettes connectées – promet un bel avenir à cette entreprise déjà leader dans ce domaine.
Imprimante 3D de EOS
Le site web EOS présente de nombreux exemples de ce qu’il est possible de produire avec des imprimantes 3D : d’immenses roues de turbine pour avions, des composants miniatures pour ordinateurs, des bridges dentaires. Et il y a toujours des nouveautés : récemment, des bijoux et des talons de chaussures. Les cycles de vie des produits sont de plus en plus courts, les desiderata de plus en plus particuliers et, de ce fait, les domaines d’utilisation de l’impression en 3D sont de plus en plus variés. Le fabricant de l’imprimante 3D EOS (Electro Optical Systems) de Krailing près de Munich en profite et est aujourd’hui le leader mondial pour ce qui est de la technologie et de la qualité pour des solutions haut de gamme en matière de fabrication additive.
Mains robotiques de Schunk
Aujourd’hui, on ne pourrait guère fabriquer une voiture sans utiliser de robots. Ils soudent, font le montage et peignent les véhicules – rapidement et avec précision. Les pinces de préhension, c’est-à-dire des mains robotiques, de l’entreprise Schunk à Lauffen am Neckar y contribuent largement. Son programme comprend plus de 2 500 modèles. En 2016, elle a présenté un nouveau « co-act gripper » censé garantir une collaboration sûre entre l’homme et le robot. Cette entreprise fondée en 1945 en tant qu’atelier mécanique est devenue leader mondial pour les systèmes de préhension et l’équipement de robots. Tous les grands constructeurs automobiles sont ses clients.