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L’Allemagne et la défenseuse de l’Amazonie

Avant la COP30 à Belém, Marina Silva mise sur le partenariat avec l’Allemagne – pour la protection du climat, la solidarité et la protection de l’Amazonie. 

10.11.2025
Demande de solidarité internationale : Marina Silva pendant l’Assemblée générale de l’ONU en 2025
Demande de solidarité internationale : Marina Silva pendant l’Assemblée générale de l’ONU en 2025 © picture alliance/dpa

Marina Silva, la ministre brésilienne de l’Environnement et du Changement climatique, fait office de personnalité symbolique dans la lutte pour la préservation de l’Amazonie. Cette ancienne activiste de l’environnement a grandi en bordure de la forêt équatoriale et lutte depuis des décennies pour sa protection. En amont de la conférence mondiale sur le climat COP30 dans la ville brésilienne de Belém, Silva a souligné l’importance de l’Allemagne en tant que partenaire pour la protection du climat, aussi face à une situation mondiale fragile du point de vue politique : « L’Allemagne et le Brésil font office de bon exemple, car nous préservons nos relations, notre bande d’amis, le commerce et surtout la solidarité », a déclaré Silva dans une interview actuelle avec l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ). C’est « très important parce que nous sommes par ailleurs témoins d’évolutions douloureuses et que nous voyons des coopérations historiques, la solidarité et des partenariats se rompre ».

AU préalable de la conférence mondiale sur le climat COP30 à Belém, la ministre a montré clairement que l’Allemagne est un partenaire important pour le Brésil au niveau de l’engagement contre le changement climatique. Les deux pays coopèrent par exemple depuis des décennies déjà pour la protection de la forêt équatoriale. La forêt équatoriale de l’Amazonie joue un rôle décisif pour le climat mondial. L’Allemagne compte parmi les principaux financeurs du fonds de l’Amazonie pour la protection de la forêt et du climat. Ce fonds est considéré comme le plus grand mécanisme de financement au monde pour la réduction des &missions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts. 

Un facteur pour la protection du climat : la forêt équatoriale de l’Amazonie au Brésil
Un facteur pour la protection du climat : la forêt équatoriale de l’Amazonie au Brésil © picture alliance/dpa

Marina Silva attire l’attention sur d’autres défis, comme la mise en œuvre décidée d’accords déjà conclus pour la protection du climat au niveau international ou la justice climatique entre les pays du Nord et ceux du Sud. Aussi, la communauté mondiale doit aborder l’expansion des énergies renouvelables, l’augmentation de l’efficacité énergétique et une « sortie juste, obligatoire des combustibles fossiles ». 

Une coopération sur plusieurs strates avec l’Allemagne 

La coopération avec l’Allemagne a une importance sur le long terme pour la ministre : « Il doit y avoir du donnant-donnant, de la solidarité et un partenariat. Nous pouvons atteindre cela via la coopération technique, via l’échange que nous entretenons et via une coopération en termes de ressources, pas seulement au niveau financier, mais aussi au niveau personnel. » Cela s’exprime dans un dialogue germano-brésilien intensif qui s’étend de la formation professionnelle à l’échange d’expertes et experts en climat

Cliquez ici pour lire l'interview de Marina Silva réalisée par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ).