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L’Allemagne assure la présidence de l’OSCE

À la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe l’Allemagne se fixe des objectifs ambitieux.

13.01.2016
© OSCE/Mikhail Evstafiev - Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE)

Depuis le 1er janvier 2016, l’Allemagne préside l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et assure pour la seconde fois depuis 1991 la direction de la plus grande organisation régionale de sécurité au monde. Le ministre fédéral des Affaires étrangères Steinmeier est à la tête de l’organisation en tant que « président en exercice » et Gernot Erler est le délégué du gouvernement fédéral à la présidence allemande de l’OSCE en 2016. Le secrétariat de l’OSCE à Vienne dirigé par Lamberto Zannier ainsi que la Troika de l’OSCE, formée par la présidence actuelle, celle qui l’a précédée (Serbie) et celle qui lui succédera (Autriche), assistent l’Allemagne dans l’accomplissement de son mandat.

l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est issue de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) clôturée par l’Acte final de Helsinki en 1975. Le 1er janvier 1995, la CSCE a été rebaptisée officiellement OSCE. Avec 57 participants, l’OSCE est l’unique organisation de sécurité politique où sont représentés tous les pays européens, les États de l’ancienne Union soviétique, les États-Unis, le Canada et la Mongolie. Le 20 novembre 2012, la Mongolie est devenue la 57e État participant.         

Le 14 janvier 2016, à Vienne, le ministre fédéral des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier  présente le détail du programme de la présidence aux 57 États participants. Les priorités de la fonction de présidence allemande concerneront les domaines suivants :

  • assurer le suivi de la gestion des crises et des conflit en Ukraine et dans son voisinage ainsi que des autres conflits non résolus dans l’espace de l’OSCE ;
  • renforcer les capacités de l'OSCE dans toutes les phases du « cycle de conflit », c'est‑à‑dire alerte rapide, prévention du conflit, gestion de crise et consolidation de la paix ;
  • renforcer l'OSCE en tant que plate-forme de dialogue, par exemple en ce qui concerne les questions de sécurité paneuropéenne, les mesures de confiance et de sécurité ainsi que la lutte contre les menaces communes ;
  • promouvoir durablement la connectivité et la bonne gouvernance dans l'espace de l'OSCE ;
  • mettre l'accent sur la dimension humaine afin de garantir le respect des engagements pris ensemble dans le domaine des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Avant le début de la présidence, Steinmeier avait déclaré que l’Allemagne souhaitait renforcer durablement l’OSCE et sa tradition d’un dialogue de tous les État participants sur un pied d’égalité. Il estime que c’est la seule façon de recouvrer la confiance perdue et de rétablir à long terme la sécurité sur le continent européen. Ce qui, selon lui, est d’autant plus vrai eu égard au conflit ukrainien dans le cadre duquel l’OSCE a démontré son importance exceptionnelle et son caractère indispensable.

Présentation du programme de la présidence allemande devant le Conseil permanent de l’OSCE par le ministre fédéral des Affaires étrangères Steinmeier le 14 janvier 2016 à Vienne.

www.auswaertiges-amt.de

www.osce.org

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