Apprendre des pommes de pin
Grâce aux idées créatives de la nature, des équipes de recherche allemande développent des techniques innovantes.

Comprendre comment la nature résout des problèmes et s’en inspirer : c’est une rapide définition de la bionique. De nombreuses équipes de recherche en Allemagne travaillent sur des idées innovantes inspirées de la nature.
De la protection solaire grâce aux pommes de pin
Chaleur ou ombre : les pommes de pin s'adaptent aux conditions météorologiques grâce à leurs écailles mobiles – sans dépense d’énergie supplémentaire. « Solar Gate », un système d’ombrage des façades, peut également le faire.
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Ouvrir le formulaire de consentementUne équipe des universités de Stuttgart et de Fribourg a réussi à reproduire la structure de la cellulose dans les tissus végétaux à l'aide d’imprimantes 3D standard. Il a ainsi été possible de transposer la fonctionnalité et la robustesse des modèles biologiques dans un système d’ombrage pour les bâtiments qui s’adapte aux conditions météorologiques changeantes de manière autonome en termes d’énergie.
Des poissons comme modèles pour les robots préhenseurs

Dans le cadre de leur projet BioGrip, des chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour la technologie des matériaux et du sablage IWS développent un mécanisme de préhension qui – à l'instar de la nature – peut saisir fermement sans rien endommager. Cela devrait permettre aux robots récolteurs de cueillir des fraises sans les écraser, ou aux rovers de récupérer des échantillons inconnus et sensibles sur des planètes lointaines ou au fond des océans. L’inspiration est venue des nageoires de certains poissons qui réagissent à la pression non pas par un mouvement d’évitement, mais par un mouvement inverse.
Filtrer les microplastiques dans l’eau

Les poissons sont aussi un modèle pour les équipes de recherche de l’université de Bonn. Elle veulent filtrer les microplastiques de l’eau qui arrive dans les rivières et les mers depuis les machines à laver. Pour cela, il faut des filtres dans lesquels les particules de plastique de moins de cinq millimètres restent accrochées. Les poissons filtreurs, par exemple, parviennent à filtrer de minuscules particules de l’eau. Dans le cadre du projet « FishFlow », les chercheurs et chercheuses de Bonn ont étudié les systèmes de branchies de différents poissons et en ont créé des modèles en impression 3D. Cette technique devrait permettre de développer des filtres.