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Des choses simples qui sauvent la vie

Le coronavirus rend inventif : les universités allemandes contribuent avec leurs petites innovations à la lutte contre la pandémie.

Sarah Kanning, Helen Sibum, 27.04.2020
Une simulation avec un mannequin à l’OTH de Ratisbonne
Une simulation avec un mannequin à l’OTH de Ratisbonne © OTH Regensburg/Hilde Wagner

La recherche a besoin La recherche a besoin de temps. Dans la crise du coronavirus, les scientifiques des universités allemandes démontrent qu’ils peuvent accélérer : ils développent en un temps record des innovations qui pourraient faire la différence dans la lutte contre la pandémie.

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Philipps-Universität à Marbourg : « The Breathing Project »

Le Breathing Project a eu besoin de deux semaines à peine pour aller de la première esquisse au produit prêt à utiliser. L’idée des 30 chercheurs et chercheuses de la Philipps-Universität à Marbourg était de produire des respirateurs à un prix abordable. Il en est sorti deux versions.  L’une mise sur des appareils, nombreux en Allemagne, pour les patients atteints d’apnée du sommeil et que l’on peut facilement adapter. Ils ne conviennent pas aux patients en état d’urgence mais peuvent aider dans une phase ultérieure, constatent les médecins. L’autre version se fondent sur les ballons de réanimation des urgentistes, de simples masques respiratoires rattachés par un tuyau à un petit ballon que l’on peut presser manuellement. Les chercheurs ont entre autres construit avec du matériel acheté dans un magasin de bricolage un appareil qui presse mécaniquement le ballon. « On peut le faire dans un garage automobile dans tous les pays du monde », dit Martin Koch, professeur de physique.

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TU Berlin : des composants sortis d’une imprimante 3D

La vie humaine dépend parfois d’une minuscule valve. Si cette petite pièce est usée, on ne peut pas utiliser le respirateur. La Commission européenne a alors demandé de l’aide à des spécialistes de la 3. Ben Jastram et ses collègues du laboratoire 3D de l’Université technique (TU) de Berlin s’y sont intéressés. « Théoriquement, il est possible de fabriquer des pièces de rechange avec l‘impression 3D pour combler des manques. » La TU a créé une initiative avec l’Institut Fraunhofer de recherche appliquée sur les polymères et la Charité ainsi que plusieurs entreprises. Les partenaires sont en contact avec plusieurs milliers d’installations 3D, si bien que les pièces peuvent être produites là où elles sont nécessaires.

OTH Ratisbonne : se protéger de la contamination

Des contacts inévitables : les médecins et les soignants ont un risque particulièrement élevé de s’infecter avec le virus Sars-CoV-2.  Le risque est particulièrement élevé lors d’une assistance respiratoire ou d’une intubation – mais où se situe-t-il ? Que se passe-t-il par exemple lors du passage de la respiration avec un masque au tube ? Ou lorsque le patient tousse. L’équipe de chercheurs de l’OTH de Ratisbonne étudie ces questions avec des techniques optiques de mesure des flux. Les chercheurs reproduisent une respiration normale et la toux avec des mannequins. Avec la visualisation par fumée et d’autres procédés, ils comprennent comment l’air respiré s’échappe des masques respiratoires ou de protection et comment le virus se disperse dans l’espace. L’équipe, qui coopère avec deux cliniques et le Centre allemand d’aéronautique et d’aérospatial, établit à partir des résultats des recommandations pour les hôpitaux.

Beatmungssimulator: Puppe mit Maske in grünem Rauch
© OTH Regensburg/Hilde Wagner