Le « Do it yourself »
La vie avec le numérique éveille chez beaucoup de personnes le désir de compenser avec le « Do it yourself »
Faire soi-même quelque chose n’est pas nouveau mais depuis peu on assiste à la relance de la tendance du « Diy – do it yourself » : réparer soi-même son vélo, faire un gâteau ou planter des herbes sur son balcon est à la mode depuis déjà un certain temps. Mais la tendance atteint actuellement un nouveau sommet. Car maintenant les gâteaux largement décorés avec du sucre glace, les sacs stylés en étoffe ou les bonnets au crochet ne sont plus seulement fonctionnels ; ils sont aussi conçus pour s’attirer autant de commentaires positifs que possible sur les réseaux sociaux tels que Instagram, Pinterest ou Facebook. Ainsi, les « auteurs du fait main » entretiennent une nouvelle liaison avec le monde numérique.
Occuper les mains pour libérer l’esprit
Les « YouTube-Tutorials », quant à eux, montrent aux autodidactes comment devenir un spécialiste. Franz Keilhofer de Bischofswiesen en Bavière en est un exemple connu. Il a appris tout seul le tournage sur bois et travaille entre-temps pour de grands magasins tels que Ludwig Beck à Munich. Normalement, les producteurs ou acheteurs de « Diy » se rencontrent sur des plate-formes d’achat sur Internet comme Etsy ou Dawanda. C’est là que les amateurs peuvent trouver des articles vintage faits main, qu’il s’agisse de bijoux, de vêtements ou de coussins brodés où poser les alliances.
Toutefois, la détente reste le principal objectif : les livres de coloriages pour adultes ont tellement été prisés au printemps 2016 que les fabricants allemands de crayons de couleurs ont dû faire des heures supplémentaire pour répondre à la demande.
