Les simulateurs de travail : un phénomène venant d’Allemagne

Après une longue journée de travail, rentrer à la maison et commencer à... travailler. Ce qui peut ressembler à une fin de journée peu agréable est en fait un passe-temps apprécié : il s’agit de jeux sur ordinateur. Dans les « Working Simulation Games » (jeux de simulation de travail), les joueurs vivent le quotidien des métiers les plus divers. 

L’un des jeux de simulation les plus connus est le « Landwirtschafts-Simulator » (simulateur agricole). Dans ce jeu, les joueurs gèrent une ferme, conduisent des moissonneuses-batteuses, sèment, récoltent, vendent leur récolte et investissent dans de nouvelles machines. La série de jeux, publiée depuis 2008, compte aujourd’hui plus de 20 volets dont les ventes avoisinent les 30 millions d’exemplaires. Le marché des jeux de simulation est également devenu florissant pour d’autres thèmes : il existe le simulateur de bus longue distance, le simulateur de garage automobile, le simulateur de pompiers et bien d’autres encore. 

Le simulateur agricole est distribué par « astragon Entertainment », un éditeur de jeux allemand leader sur le marché, basé à Düsseldorf. Il est connu pour des jeux comme « Bau-Simulator » (simulateur de construction) et « Police Simulator » (simulateur de police). Pour l’entreprise, une reproduction réaliste est une priorité. C’est pourquoi, pour le « Bus Simulator », elle collabore avec des marques renommées. « Pour le simulateur de construction, même 25 fabricants de marque entrent en jeu. Nous obtenons de nos partenaires les données relatives aux véhicules ou aux machines, qui sont ensuite mises en application de manière détaillée par nos développeurs ». Par ailleurs, ces derniers s’entretiennent avec des personnes qui exercent réellement le métier. La tenue vestimentaire, elle aussi, s’inspire de produits de fabricants réels. 

Un nombre particulièrement élevé de « Working Simulation Games » proviennent de l’espace germanophone où ils comptent de nombreux fans. « Peut-être trouve-t-on tout simplement ici un grand intérêt pour les véhicules, les machines et la technique ». Or, cela ferait bien longtemps que les jeux ne seraient plus un phénomène allemand, mais un succès mondial. Pourquoi cet attrait pour le labour numérique ? « Les simulations sont relaxantes, moins agitées et moins stressantes que dans d’autres jeux peut-être. » Et toutes les personnes qui voulaient autrefois devenir agent de police ou conduire une locomotive ou un tracteur peuvent à présent, grâce au numérique, réaliser leur rêve d’enfant. 

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