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En Afrique maintenant

La réussite des projets durables de PME et de start-ups allemandes en Afrique.

Martin Orth, 21.12.2018
Les fondateurs de my Boo au Ghana
Les fondateurs de my Boo au Ghana © my Boo GmbH

Alors que les grands groupes allemands y mettent en place des projets phares,  les PME et les start-ups découvrent à leur tour le continent pour leurs activités. Mobisol est là un pionnier. En 2010, cette start-up berlinoise a eu l’idée d’associer la technique solaire toujours plus abordable à la téléphonie mobile, très répandue en Afrique. Elle a imaginé des solutions photovoltaïques individuelles pour les ménages qui peuvent être payées par portable par l’intermédiaire de micro-paiements. Aujourd’hui, plus d’un demi-million de personnes tirent leur courant de telles installations, ce qui permet d’économiser 50.000 tonnes de CO2. L’objectif est d’alimenter 20 millions de personnes supplémentaires d’ici à 2023.

L’approvisionnement en énergie solaire au Sénégal

L’annonce de son succès s’est vite répandue. En 2018, la PME Gauff Engineering a signé, lors du voyage en Afrique de l’Ouest de la chancelière Angela Merkel, un contrat pour planifier et réaliser un approvisionnement décentralisé en énergie solaire pour 300 villages au Sénégal. Chacun des 300 villages sera doté d’une installation photovoltaïque, y compris des accumulateurs à batteries, des lanternes de rue DEL, des lignes basse tension pour distribuer l’électricité et le raccordement des habitations. La majorité des instruments et des composants viendra d’Allemagne. Au Sénégal, des spécialistes locaux seront formés qui garantiront le fonctionnement et la maintenance des installations.

La force des vagues au Cap Vert

La start-up « Sinn Power », créée en 2015 en Bavière, mise sur les vagues de la mer pour fournir de l’électricité. En 2018, son fondateur Philipp Sinn a signé un premier contrat pour un projet commercial au Cap Vert. Son idée est simple : le mouvement des vagues fait monter et descendre des flotteurs qui mettent en mouvement des tiges de levage entraînant des générateurs producteurs d’électricité. Actuellement, la start-up analyse les besoins et les particularités des vagues. Lorsque la centrale marémotrice sera installée, elle permettra d’économiser les générateurs à diesel polluants. Ce pays insulaire qu’est le Cap Vert veut, d’ici à 2025, générer le courant du pays à 100 % avec des énergies renouvelables. Si seulement 10 % des besoins en énergie étaient couverts par les vagues, cela permettrait déjà de réduire les émissions de CO2 de 37.000 tonnes par an.

In : la bicyclette en bambou du Ghana
In : la bicyclette en bambou du Ghana © my Boo GmbH

Des vélos en bambou au Ghana

La start-up « my Boo », quant à elle, coopère depuis des années avec succès avec un projet au Ghana pour fabriquer des bicyclettes en bambou. Cette histoire originale a commencé en 2012 lorsque Jonas Stolzke, l’un des fondateurs, a vu sur une photo un vélo en bambou au Ghana. Lui et son ami Maximilian Schay prirent contact avec le fabricant, s’envolèrent pour le Ghana, fabriquèrent un prototype pour le marché européen et créèrent leur entreprise. Aujourd’hui, la gamme des produits comprend plus d’une douzaine de modèles, dont la première bicyclette électrique en bambou au monde ; ces vélos cultes , manufacturés au Ghana, sont aujourd’hui vendus en ligne et dans des magasins éphémères. La start-up est devenue une entreprise de 15 personnes à Kiel qui a créé plus de 60 emplois surs et payés équitablement au Ghana, attribue des bourses scolaires et est en train de construire son école au centre du Ghana.

© www.deutschland.de

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