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Industrie 4.0 : des entreprises concentrent leurs forces

La Foire de Hanovre est sous le signe de la numérisation. Avec une stratégie astucieuse, des entreprises allemandes renforcent leur potentiel. 

25.04.2018
Inustrie 4.0: die Hannover Messe ist jedes Jahr Innovationsplattform der Industrie
© dpa

Allemagne. Les jumeaux numériques, la collaboration entre l’homme et les robots, les usines intelligentes - tels sont les thèmes captivants de la Foire de Hanovre 2018.  Tout tourne autour de l’interconnexion numérique. Comment les entreprises allemandes affrontent-elles les défis ? La nouvelle technologie soulève de nombreuses questions. Les plus importantes réponses à la quatrième révolution industrielle.

Que signifie industrie 4.0 ?

Après la machine à vapeur, la production de masse et l’automatisation, la numérisation est considérée comme la quatrième révolution industrielle. Elle transforme radicalement la fabrication, la production, la logistique et la gestion.

Comment les entreprises allemandes font-elles face aux défis de l’industrie 4.0 ?

De nombreux grands groupes allemands développent des techniques adaptées à la numérisation. Cela est le cas aussi bien pour la construction automobile et l’industrie aéronautique que pour les sociétés de logistique et les développeurs de logiciels. Les constructeurs de machines aussi travaillent sur des modèles de plus en plus intelligents. Les joint-ventures offrent des avantages stratégiques en ce qu’elles réunissent le savoir-faire et la puissance sur le marché de plusieurs entreprises – par exemple « Adamos ». En 2017, DMG Mori, Dürr, Zeiss, Homag, Schenck et autres, avec la Sofware AG, se sont réunis pour former une alliance stratégique pour l’industrie 4.0 et l’Industrielle Internet der Dinge (IIoT). Sur une plateforme ouverte IIoT, ils offrent des solutions techniques de production connectée pour différents secteurs industriels.     

Quel est le but recherché par les prestataires ?

La plupart du temps, les partenaires des joint-ventures veulent avoir des échanges pour établir un standard. Car il existe encore de nombreuses approches et interfaces différentes. Pour les petites entreprises et les sous-traitants, il est particulièrement difficile de s’adapter à la transformation. Bien souvent, ils doivent acquérir une technique différente pour chaque commande et former le personnel à un nouveau logiciel. Il ne s’agit donc pas simplement d’adapter la transformation numérique à ses propres idées mais aussi aux besoins du marché.

Quels avantages ont les joint-ventures dans l’industrie 4.0 ?

En premier lieu, cela concerne l’optimisation, le contrôle et la flexibilité. Dans le meilleur des cas, l’immobilisation des machines est réduite et le taux d’erreur et les coûts unitaires baissent. Cela évite des frais. En matière de logistique, les temps de livraison sont optimisés et les surfaces de stockage sont adaptées les unes aux autres. La gestion est automatisée et, de ce fait, facilitée. Un avantage pour le consommateur est que, dans certains secteurs d’industrie, comme l’équipement et les vêtements, la fabrication sur mesure devient abordable. 

La transformation numérique va-t-elle réussir ?

Les risques sont grands. En effet, la transformation numérique demande de grands investissements de la part de l’industrie : elle doit développer de nouvelles machines, des robots et des programmes et intégrer les technologies numériques dans la fabrication, la production, la gestion et la logistique. A cela s’ajoutent de grandes exigences en matière de protection des données. Un autre défi est que la quatrième révolution industrielle doit être conçue de façon à être socialement acceptable.

Foire de Hanovre, 23 – 27 avril 2018 

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