Aller au contenu principal

« La joie des gens nous dédommage de notre fatigue »

Felix Neuhaus fut lui-même touché par le tremblement de terre au Népal. Néanmoins, ce salarié d’AWO International lança rapidement une aide d’urgence.

14.04.2016

Tout d’abord, il y eut de la poussière. Puis une immense fissure traversa les murs de notre maison qui se mit à chanceler. C’était un samedi en avril 2015, un fort tremblement de terre secouait le Népal. Ma famille 
et moi sommes sortis en courant de la maison. À l’époque, je dirigeais le bureau régional de l’Arbeiterwohlfahrt (AWO) International au Népal. Etant une organisation caritative sociale, AWO International travaille à la coopération pour le développement et à l’aide humanitaire. Après avoir surmonté ma peur, j’ai appelé le siège de l’organisation à Berlin. En l’espace de quelques heures, nous avons mis sur pied une aide d’urgence avec mes collègues de l’action « Aktion Deutschland Hilft ». L’AWO a un très bon réseau au Népal parce que nous y avons notre propre bureau. Nous connaissons les structures et coopérons avec de nombreux partenaires népalais. Ensemble, nous avons pris les victimes en charge avec des fournitures humanitaires dans les jours et les semaines qui suivirent. Au total, l’AWO a pris en charge 50 000 victimes du tremblement de terre au Népal et a fourni des abris d’urgence à 1300 foyers. Nos collaborateurs et nos aides ont travaillé chaque jour pendant de nombreuses semaines. La joie des gens qui reçoivent notre aide nous dédommage de notre fatigue. Plusieurs mois après le tremblement de terre, nous avons encore beaucoup à faire. Les victimes d’un tremblement de terre s’enfuient souvent dans d’autres pays pour s’y bâtir une nouvelle existence et courent bien des risques : nombre de gens sont knidnappés pendant leur fuite ou travaillent dans des conditions indignes. Avec nos projets, nous nous engageons en faveur de meilleures conditions de travail et d’une protection contre la traite humaine dans le monde. » ▪