Aller au contenu principal

Diriger tout en gardant les pieds sur terre

En tant que cheffe des opérations de la police de Hesse centrale, Carina Lerch dirige environ 2 000 personnes. Mais elle reste proche de la base et participe parfois même à des patrouilles. 

Wolf ZinnWolf Zinn , 25.11.2025
Carina Lerch, cheffe des opérations de la police de Hesse centrale
Carina Lerch, cheffe des opérations de la police de Hesse centrale

Alors qu’elle était jeune policière, c’est à Marbourg que Carina Lerch commença à effectuer des patrouilles ; lors de sa première nuit de service, elle assista à un accident mortel sur l’autoroute urbaine. « Je n’oublierai jamais cela », dit-elle. Aujourd’hui, presque trois décennies plus tard, cette femme de 47 ans dirige le service des opérations en Hesse centrale et se retrouve à la tête d’environ 2 000 agents de police – de la police routière et de sécurité à la police judiciaire. « Notre mission est de maintenir la sécurité. Nous protégeons les droits fondamentaux », résume Lerch, pour décrire le travail de la police. 

Une diversité colorée 

À l’origine, Lerch voulait suivre des études pour devenir enseignante ou juriste, avant qu’une policière sympathique ne lui dépeigne sous des couleurs éclatantes les possibilités offertes par ce métier. « Patrouille à cheval, chiens policiers, hélicoptères, bateaux à moteur : cette diversité me fascinait », se souvient Lerch. Après des études à Kassel, des stages dans la police de sécurité et judiciaire, ainsi que dans un groupe d’enquête contre le crime organisé, elle a obtenu un master à l’école de police de Münster pour se qualifier à des fonctions de direction. Elle a ensuite dirigé, entre autres, une unité mobile d’intervention et le service de presse de la police de Francfort.  

Dieses YouTube-Video kann in einem neuen Tab abgespielt werden

YouTube öffnen

Contenu tiers

Nous utilisons YouTube pour intégrer un contenu qui collectera possiblement des données sur vos activités. Merci de vérifier les détails et d’accepter le service afin de pouvoir afficher ce contenu.

Ouvrir le formulaire de consentement

Piwik is not available or is blocked. Please check your adblocker settings.

Engagée à rester neutre 

« J’ai géré de nombreuses situations, y compris des enlèvements », déclare Lerch avec sobriété, avant d’ajouter : « En principe, j’aime conduire les opérations depuis le front. » En d’autres termes, elle préfère se rendre directement sur le lieu d’intervention plutôt que de rester au centre opérationnel. « Je peux ainsi mieux ressentir l’ambiance et la dynamique. » De temps en temps, elle participe délibérément à des patrouilles : « Cela me donne un aperçu réel de la situation. » Son expérience lui a également appris que la police n’était pas appréciée par tout le monde. C’est surtout lors des manifestations que le mécontentement à l’égard des forces de l’ordre se manifeste souvent. « Nous sommes neutres. Nous laissons nos opinions politiques personnelles à la maison et veillons au respect de la loi et au maintien de l’ordre », souligne Lerch. 

Carina Lerch, lors d’une intervention de la police auprès d’enfants aveugles à Marbourg
Carina Lerch, lors d’une intervention de la police auprès d’enfants aveugles à Marbourg

Lerch a également découvert les dangers du métier. Au cours de sa première année de pratique, un agresseur l’a menacée à l’aéroport de Francfort avec un couteau. C’est grâce à l’esprit d’équipe que nous avons réussi à le mettre hors d’état de nuire. « Cela a montré à quel point la cohésion est importante chez nous. » Lerch maîtrise l’art martial japonais du Jiu-Jitsu et s’entraîne régulièrement au tir. Elle balaye toutefois les clichés propres aux séries policières : « On sous-estime souvent la quantité de travail administratif et d’étude de dossiers que cela suppose. » 

Trop peu de femmes à des postes à responsabilité 

Dans sa vie privée, Carina Lerch est mère d’une fille. Après sa naissance, elle a pris un congé parental et est tout d’abord revenue à temps partiel. Pour elle, cela prouve que dans la police, famille et carrière sont compatibles. Dans le même temps, une chose est claire : « Il y a encore des progrès à faire en matière de promotion des femmes à des postes à responsabilité. » Ses jeunes collègues féminines la considèrent aujourd’hui comme un modèle et lui demandent conseil. Qu’est-ce qui la motive ? « J’aime être au service des gens », explique Carina Lerch.  

Participe à notre sondage !

Ton avis compte !

Saisis ta chance et aide-nous à développer deutschland.de. Nous attendons tes idées avec impatience !

La participation est anonyme et ne prend que quelques minutes !

Pour accéder au sondage, clique ici.