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Le club techno Berghain à Berlin

Le club techno Berghain à Berlin est connu dans le monde entier – en 2015, il diffusera pour la première fois des sons plus doux et ouvrira ses portes aux amateurs de musique pop.

24.08.2015
© Pop-Kultur - Berghain

Un rayon de soleil perce l’obscurité et est accueilli avec enthousiasme par les corps en mouvement. Ce n’est pas une scène tirée du passé, pas un rite archaïque de l’âge de pierre. Nous sommes en 2015, un dimanche après-midi, il est 16.30 h. Au Panorama Bar du club techno Berghain à Berlin, quelqu’un ouvre le volet roulant pour s’amuser. Aucun client, tous présents depuis samedi tard le soir, ne se demande s’il a raté quelque chose à l’extérieur. L’atmosphère est trop euphorique quand le crépuscule revient, les beats joués par de grands DJ de house sont trop hypnotiques. Un étage plus bas, des vagues brutales de musique techno secouent la foule sur la piste de danse du hall.

Une seule personne décide des entrées dans le club

L’une des personnalités les plus étincelantes (son visage brille aussi) dans cette ancienne centrale est le videur vedette (et tatoué) Sven Marquardt. Il est adoré et détesté par les clients pour ses critères d’admission que personne ne connaît hormis lui. C’est grâce à lui que le mélange du public du Berghain est unique, des homos et des hétéros, de 20 ans à 60 ans, habillés de noir ou de couleurs fluo, de Berlin à Tel Aviv.

De nouveaux adeptes viendront encore s’y ajouter lorsque, du 26 au 28 août 2015, le forum de la musique pop « Pop-Kultur » se déroulera pour la première fois au Berghain. La rencontre du secteur, « Music Week », doit devenir un nouvel événement, très hip. On n’aurait pu trouver meilleur partenaire pour une coopération que le Berghain. Trois jours durant, des performances live, des concerts, des entretiens et des lectures publiques illustreront les tendances de la pop actuelle. Et il n’y aura pas de journées réservées aux professionnels. Une fois encore, tous seront égaux devant le Berghain. Mais cette fois-ci, il suffira d’acheter un billet pour être sûr de rentrer. Sven Marquardt fera une pause.

© www.deutschland.de