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Comment a été la campagne électorale ?

Les candidats et candidates se sont présentés ainsi que leurs programmes pendant des semaines et des mois. Trois d’entre eux font un bilan.

Maren van Treel, 19.09.2021
Une campagne électorale est du travail en équipe.
© Getty Images/Westend61

Catarina Dos Santos Firnhaber (27 ans, CDU)

Catarina Dos Santos Firnhaber
Catarina Dos Santos Firnhaber © Ralph Sondermann

Pour cette jeune femme politique, la campagne électorale a été sous bien des aspects différente de ce qu’elle attendait. D’une part à cause de la pandémie du coronavirus, dit-elle. Et parce que sa région natale en Rhénanie du Nord-Westphalie a été touchée par les inondations catastrophiques en juillet. Les élections au Bundestag sont d’autant plus importantes « parce qu’il s‘agit de savoir comment gérer de telles situations demain. »

Malgré ces défis, la campagne électorale a eu des aspects positifs pour Mme Dos Santos Firnhaber. « Ce que je trouve le plus agréable, c’est de découvrir des histoires, des entreprises et des gens tous différents. » Elle a particulièrement apprécié les retours positifs après des conversations – notamment quand il y allait de son programme.

Comment tient-elle le rythme d’une campagne électorale ? Elle accepte naturellement autant de meetings que possible, elle se bat pour chaque voix. « Mais, même quand on fait de la politique, on est aussi un être humain et je fais attention à moi », avec le soutien de sa famille et de ses amis.  

Hakan Demir (36 ans, SPD)

Hakan Demir
Hakan Demir © Hakan Demir

Pour Hakan Demir, le début de la campagne électorale était encore plus dominée par la pandémie du coronavirus qu’à présent. Au début, il a beaucoup travaillé en numérique, avec des conférences en ligne et des formats en direct sur les réseaux sociaux. Mais aujourd’hui, il y a beaucoup de débats publics, il discute à nouveau directement. Et il préfère.

« Ce qui est bien, c’est qu’on fait chaque jour la connaissance de 30 à 50 nouvelles personnes. J’écoute leur histoire et leurs problèmes et j’ai l’impression qu’un lien se crée dont chacun tire quelque chose. » Mais il y a aussi des côtés négatifs, comme lorsqu’il est apostrophé en raison de son origine étrangère.

Le conseil de Demir pour tous ceux qui font une campagne électorale : « Manger sainement et se réserver des petits moments de détente. Ce n’est que comme ça qu’on y arrive. »

Felix Banaszak (31 ans, Alliance 90/Les Verts)

Felix Banaszak
Felix Banaszak © Cornelis Gollnhardt

Felix Banaszak a vécu les élections au Bundestag de manière particulièrement intense parce que ces élections sont historiques : Les Verts propose pour la première fois une candidate à la Chancellerie. « Notre rôle est différent du passé. C’est une course pour arriver à la première place. »

Il a ressenti un fort intérêt pour son parti pendant la campagne électorale. Son moment phare a été la visite de la candidate à la Chancellerie Annalena Baerbock dans sa ville de Duisburg début août. A côté des retours positifs, il y a aussi eu des réactions négatives. « C’est un défi de veiller à ce que tous les participants restent motivés pendant une période aussi longue. » Ce qui y aide ? Se réserver des soirées ou des journées libres de temps en temps et faire quelque chose de complètement différent, même si on y arrive rarement. « Il est important de ne pas perdre de vue que nous sommes humains. »

© https://www.deutschland.de/fr

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