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L’engagement allemand dans l’OSCE

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est à nouveau sur le devant de la scène avec la crise en Urkraine

10.04.2014
picture-alliance/GEORG HOCHMUT - OSCE
picture-alliance/GEORG HOCHMUT - OSCE © picture-alliance/Georg Hochmut - OSCE

Au début, il y eut le souhait de détente en Europe. Lorsque, au milieu des années 1970, fut créé le précurseur de l’OSCE, le continent divisé avait tout juste surmonté l’affrontement du conflit Est-Ouest. La signature de l’Acte final d’Helsinki en 1975 a donné naissance à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), une organisation durable de politique de sécurité. Dans ce document étaient, d’une part, reconnues les frontières européennes d’après-guerre et, d’autre part, les États s’engageaient, entre autres, à respecter les droits de l’homme et à régler pacifiquement les différends. À l’époque, une frontière impénétrable divisait encore l’Allemagne. Les deux États allemands, la République fédérale d’Allemagne et la République démocratique allemande faisaient partie des signataires.

Après la chute du Mur, l’Allemagne réunifiée en 1990 a poursuivi son engagement actif en matière de politique de sécurité  jusqu’au XXIe siècle. La République fédérale d’Allemagne contribue largement financièrement et en personnel à l’Organisation qui a été transformée en 1995 de CSCE en OSCE. Y participent tous les pays européens, les États issus de l’Union soviétique, les Etats-Unis et le Canada, soit un total de 57 États membres et onze États partenaires. L’approche globale de la sécurité englobe les dimensions politico-militaire, économico-environnementale et humaine.  

Le gouvernement fédéral mise sur la mission de l’OSCE.

L’envoi d’observateurs est l’un des instruments de l’OSCE. Dans la crise en Ukraine, le gouvernement allemand s’est mobilisé dès le début pour une mission de l’OSCE afin de préparer une solution diplomatique. Fin mars 2014, le Conseil de l’OSCE a décidé d’une mission de surveillance de six mois en Ukraine. Elle comprend tout d’abord 100 observateurs et ce nombre pourrait aller jusqu’à 500. Leur tâche est, entre autres, d’obtenir des informations sur la situation en matière de sécurité. Ils doivent aussi rendre compte d’événements spécifiques, par exemple en cas de viol des règles de l’OSCE, et en particulier des droits des minorités. Les observateurs peuvent être actifs en prenant contact avec les administrations, à tous les échelons, mais aussi avec les acteurs sociaux et en « facilitant le dialogue sur place afin de réduire les tensions et de contribuer à la normalisation de la situation ». L’Allemagne soutient la mission avec environ un million d’euros ; somme consacrée pour moitié à des projets et pour moitié aux observateurs sur place.

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