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Une perception élargie du monde

Des métiers qui seront encore demandés demain : les ingénieurs de l’environnement recherchent des solutions holistiques aux problèmes du changement climatique.

Gunda Achterhold, 21.07.2022
Le génie environnemental : des études pour un monde agréable à vivre
Le génie environnemental : des études pour un monde agréable à vivre © Adobe Stock

Le professeur Jörg E. Drewes enseigne depuis 2013 à la TU de Munich. Il conseille aussi le gouvernement fédéral. Il nous présente ici le cursus de génie environnemental.

« Le changement climatique global place la communauté mondiale devant d’énormes défis. L’impact du changement climatique nous oblige à lui seul à réfléchir sur la manière d’exploiter les ressources plus efficacement demain – l’eau, les sols et l’air. Le génie environnemental peut contribuer à améliorer la protection durable de l’environnement. Il s’intéresse aux solutions holistiques, l’impact des mesures étant toujours pris en compte. La majorité de nos diplômés travaillent dans des bureaux d’ingénieurs, dans l’administration, chez des fabricants et des exploitants d’installations. Au niveau des Länder et de la Fédération tout comme à l’international.  

Le Prof. Jörg E. Drewes, de la TU de Munich, conseille également le gouvernement fédéral.
Le Prof. Jörg E. Drewes, de la TU de Munich, conseille également le gouvernement © TU München

Dans notre programme, nous avons des jeunes très motivés qui veulent contribuer à un environnement sain. Ils se distinguent par une perception élargie du monde, ils perçoivent les rapports entre les différents sujets et cherchent des solutions interdisciplinaires. Les ingénieurs en environnement jouent ainsi un rôle d’intermédiaire entre des disciplines très pointues – comme le génie mécanique ou le génie civil – et les exigences concrètes.

Les ingénieurs en environnement jouent un rôle d’intermédiaire.
Prof. Jörg E. Drewes, TU de Munich

Le génie environnemental classique porte sur l’eau, les sols, l’air mais aussi sur l’économie circulaire. A l’Université technique de Munich, nous mettons des accents un peu différents en approfondissant des sujets comme l’eau, la construction durable et ménageant les ressources, la mobilité et les risques naturels en montagne pour proposer des solutions aux grands défis du changement climatique. Les sècheresses extrêmes et la hausse du nombre d’inondations exigent des solutions adéquates.

La TU de Munich – une université leader en Allemagne
La TU de Munich – une université leader en Allemagne © Heddergott, Andreas / TUM

Nos cursus de licence, en allemand, transmettent tout d’abord une compréhension des processus fondamentaux. Les fondements des sciences de la nature, les mathématiques supérieures pour ingénieurs mais aussi la thermodynamique et le génie des processus font partie des cursus. Dans les cursus de master, tous en anglais, les étudiants et les étudiantes approfondissent leurs connaissances dans deux spécialités. Ils rédigent un dossier inspiré par la pratique et un mémoire de fin d’études pour le master. Le contenu des études va des procédés de traitement des eaux et de l’évaluation hydrologique des inondations au traitement des produits chimiques et des agents pathogènes dans l’environnement en passant par la construction ménageant les ressources et les nouveaux concepts de transport. Car, face à la hausse permanente des températures, la question pressante est de savoir comment créer des villes dans lesquelles il fera encore bon vivre dans 20 ans. »

Le professeur Jörg E. Drewes, titulaire de sa chaire, enseigne au Centre de recherche sur la gestion des eaux urbaines de l'Université technique de Munich ; il est Academic Program Director et membre du Comité scientifique consultatif du gouvernement fédéral sur les changements environnementaux (WBGU). Il a entre autres fait des recherches et enseigné aux Etats-Unis, en Arabie saoudite et en Australie. 

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