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Les entreprises de textiles veulent devenir plus transparentes

L’alliance pour les textiles équitables aborde une nouvelle phase de son action pour de meilleures conditions de travail.

17.01.2017
© dpa/Guido Meisenheimer - Human rights

Des salaires équitables pour les couturières au Bangladesh et des conditions de travail sûres au Pakistan ? C’est ce que veut imposer l’alliance pour les textiles équitables (Bündnis für nachhaltige Textilien) ainsi que d’autres améliorations. En 2017, les membres souhaitent franchir de nouvelles étapes concrètes. D’ici fin janvier, les entreprises participantes – dont des groupes allemands tels que C&A, Kik et Adidas – donneront des informations sur les conditions dans les usines de leurs fournisseurs, comme par exemple sur les salaires, les produits chimiques utilisés et sur d’autres points. Sur ces bases, elles se fixent des objectifs d’amélioration. En 2018, elles doivent ensuite révéler ce qu’elles ont atteint.

Men dyeing leather in troughs in chouwara, Morocco

L’alliance (Bündnis) regroupe actuellement près de 200 sociétés, fédérations, syndicats et NGOs. Le ministre de la Coopération économique et du Développement Gerd Müller avait lancé cette initiative en 2014  - également en tant que réaction à l’effondrement du bâtiment du Rana Plaza au Bangladesh où plus de 1 100 personnes ont trouvé la mort, dont la plupart étaient des ouvriers du textile. Selon Müller « l’alliance pour les textiles montre que notre politique de Développement tient compte concrètement des défis de la mondialisation. Notre consommation détermine à différents niveaux les conditions de vie des gens en Afrique ou en Asie. »

Certains observateurs considèrent le nouveau planning pour les prochaines années comme un premier jalon. D’autres, par contre, demandent des exigences contraignantes plutôt que des engagements. Cela vaut également pour le Plan national d’action « Entreprises et droits de l’homme » (NAP) adopté fin 2016. Il s’inspire des directives des Nations Unies et formule clairement l’attente que les firmes respectent les obligations en matière de droits de l’homme. Le NAP prévoit également que cela soit contrôlé. Les règles ne sont toutefois pas contraignantes – du moins pas encore. Si les entreprises ne respectent pas certains standards, il doit être possible à l’avenir de prendre des mesures juridiques.

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