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Le sentiment d’attachement à la patrie

Qu’est-ce que la patrie, où est-elle située ? Nous avons interrogé trois personnes qui ont quitté l’Allemagne pour partir à travers le monde.

23.07.2019
Walter J. Lindner est ambassadeur d’Allemagne en Inde.
Walter J. Lindner est ambassadeur d’Allemagne en Inde. © picture alliance/dpa

Ma patrie c’est là où je sens avoir des racines

« Après que ma fille a quitté la maison, que mes parents et mon frère sont décédés, j’aurais presque dit, après mon 14e déménagement transcontinental : chez moi, c’est là où sont mes meubles. Mais un autre sentiment est de plus en plus présent : celui de se sentir chez soi, d’être conscient de ses racines culturelles. Cela peut être provoqué par un bretzel croustillant, un concert de Bach dans l’église St Thomas ou une promenade matinale dans le quartier cool de Friedrichshainkiez. Dans les pays lointains, on a rarement ce sentiment d’attachement à la patrie. Ma conception de la patrie concerne une Allemagne tolérante et aux nombreuses facettes, avec une pointe de diversité et des voyages vers des rivages lointains. »  

Ma patrie c’est là où vit ma famille

« Pour moi, la patrie n’est pas un lieu mais plutôt un sentiment. J’associe à Trèves, la ville où j’ai passé mon enfance et mon adolescence, la famille, la scolarité et les amis qui m’ont marquée. C’est un sentiment de patrie. Bruxelles n’est devenue ma patrie que lorsque j’ai fondé une famille. Ce sont les enfants qui ont fait que nous y avons trouvé des racines. Donc : la patrie c’est la famille, où qu’elle soit. »

Ma patrie c’est là d’où je viens

« Pour moi, la patrie c’est là d’où je viens et où j’ai des racines – à Heppenheim. Dans ma jeunesse et pendant ma scolarité j’y ai fait mes principales expériences, noué des amitiés, rassemblé des souvenirs qui perdurent encore aujourd’hui. Ce lieu m’incite toujours à y retourner. Je me sens très bien à Shanghai, j’y ai aussi de nombreux contacts sociaux et professionnels. Mais pour moi « la seconde patrie », c’est seulement une expression. On a seulement une patrie. »  

Dietmar Winter, 55 ans, a grandi à Heppenheim, étudié en Chine dans les années 90 et vit depuis 2000 à Shanghai où il dirige une société allemande.

 

 

Comptes rendus : Martin Orth

© www.deutschland.de

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