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« Gagner la confiance de la population »

Des températures jusqu’à 50 degrés et un danger latent : Sandra Muth a passé trois mois au Mali avec la Bundeswehr pour l’ONU.

08.10.2019
Bundeswehreinsatz in Mali
© dpa

« De mars à juillet 2019, j’étais au Mali en tant que commandante adjointe de compagnie et j’ai l’impression que nous avons pu gagner la confiance de la population. La tâche de mon unité dans le cadre de la mission pour la stabilisation Minusma consiste, par notre présence, à accroître la sécurité de notre camp à Gao au Mali. Parallèlement, avec les autres troupes de l’ONU, nous contribuons ainsi à améliorer la sécurité de la population. Dans nos déplacements, nous parlons beaucoup avec les gens et gagnons leur confiance. Nous patrouillons dans la région de Gao.

Capitaine Sandra Muth à Gao.
Capitaine Sandra Muth à Gao. © Bundeswehr

Il est très important que nous restions imprévisibles. C’est pourquoi, au camp de la Bundeswehr dans le nord du Mali, chaque jour est différent. Après une patrouille à pied, nous retournons à Gao avec des véhicules dont nous descendons à nouveau. Certains d’entre nous patrouillent à pied à travers la ville – souvent par des températures dépassant les 50 degrés celsius. Avec tout l’équipement, le physique est mis à rude épreuve et, mes camarades et moi, nous étions très heureux d être assez en forme pour cela. 

Nous parlons beaucoup avec les gens et nous gagnons ainsi leur confiance.
Sandra Muth, capitaine

Au début, les gens étaient très réservés. Mais, peu à peu, ils nous ont approchés de plus en plus pour nous parler, par exemple lorsque le matériel manquait dans les écoles. De cette façon, nous pouvions nous faire une idée précise de l’état d’esprit de la population. Les gens nous ont fait comprendre que, grâce à nous, ils se sentaient davantage en sécurité. Des femmes et des enfants nous saluaient de la main lorsque nous arrivions, nous prenaient la main et marchaient un peu avec nous dans la ville. Ils étaient très reconnaissants. Pendant mon séjour au Mali, la situation n’a jamais été critique.    

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Dans de telles missions à l’étranger de la Bundeswehr, je constate que nous accomplissons un travail significatif dans les pays d’intervention. C’est pourquoi je n’ai pas eu à réfléchir longtemps pour décider d’aller au Mali. Lorsqu’il a été clair qu’il était prévu que ma compagnie passe six mois au Mali en mission, je me suis inscrite immédiatement.

Nous, hommes et femmes soldats, sommes comme une grande famille ; c’est pourquoi nous voulons aussi être présents lorsqu’il s’agit d’une mission à l’étranger. Par contre, pour mes parents et frères et sœurs, ce n’était naturellement pas très agréable au début mais je pense qu’il en va de même dans toutes les familles quand un membre part un certain temps à l’étranger. Dans le camp, le service de communication de la Bundeswehr permet de téléphoner gratuitement à sa famille ou bien de chatter avec ses proches sur internet. Il y aussi bien sûr le courrier militaire avec lequel une lettre ou un paquet met environ une semaine. Il est même possible de se faire envoyer des friandises de la maison. Quand les colis arrivent au camp, c’est un peu comme si c’était Noël. »

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