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Le droit à l’autodétermination

Parfois, un patient ne peut plus prendre de décisions. C’est pourquoi il existe en Allemagne des directives anticipées et des cartes de donneur d’organes.

Kim Berg, 23.05.2020
740.000 cartes de donneurs d’organes ont été demandées en janvier 2020.
740.000 cartes de donneurs d’organes ont été demandées en janvier 2020. © dpa

Remarque de la rédaction

Cet article était précédemment illustré par une image symbolique d’une agence de presse, qui véhiculait des sous-entendus ambigus. Nous ne l’avions pas remarqué. Nous avons remplacé l’image dès que nous en avons eu connaissance.

Comment veux-je être soigné si je devais être atteint d’une maladie grave ou même incurable ? Veux-je donner mes organes après ma mort ? Le système sanitaire allemand laisse aux personnes l’espace nécessaire à l’autodétermination. Que ce soit avec des directives anticipées ou une carte de donneurs d’organes, en Allemagne, les habitants décident eux-mêmes comment ils veulent être soignés.

La carte de donneur d’organes

La carte de donneur d’organes indique si les médecins peuvent prélever des organes ou des tissus après la mort. Selon une enquête de la Centrale fédérale d’information sur la santé (Bundeszentrale für gesundheitliche Aufklärung - BZgA), 36 % des Allemands détenaient cette carte en 2018. En Allemagne, le don d’organes est basé sur le consentement. Quiconque souhaite donner ses organes après sa mort doit auparavant en prendre la décision. En 2019, 932 personnes ont fait don de leurs organes après leur mort. En moyenne, un donneur d’organes a ainsi sauvé la vie de trois patients gravement malades. Mais ce n’est pas encore suffisant, plus de 9.000 personnes sont en attente d’un organe en Allemagne.

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C’est la raison pour laquelle Jens Spahn, le ministre fédéral de la Santé, a évoqué en 2019 un système de consentement présumé. L’idée était de faire de tous les habitants des donneurs d’organes potentiels, sauf s’ils s’y refusent de leur vivant. Or le Bundestag a rejeté cette possibilité en janvier 2020. Il mise maintenant sur une meilleure information des citoyens pour atteindre son objectif et a enregistré de premiers succès en janvier 2020 : 740.000 personnes ont demandé une carte de donneur d’organes, soit plus du double que la moyenne du même mois en 2019.

Les directives anticipées            

Elles font partie des questions les plus sensibles au cours d’une vie : comment veux-je être soigné si je souffre d’une maladie incurable ou suis victime d’un accident grave ? Souvent, les patients ne peuvent plus exprimer eux-mêmes leur volonté. Pour de tels cas, il existe en Allemagne les directives anticipées. Elles permettent de déterminer avec précision le traitement que les personnes souhaitent et que les médecins respecteront. Est-ce que je veux, quand je serai en fin de vie, recevoir des soins prolongeant ma vie ? Et où aimerais-je mourir ?

Depuis la crise du corona, un paragraphe a été ajouté aux directives anticipées qui permet de déterminer les mesures à prendre si l’on est gravement atteint de la maladie Covid-19.

© www.deutschland.de

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