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« Je suis plus drôle en anglais »

Rêver en allemand, plaisanter en anglais ? Nous avons demandé à des gens comment change la langue maternelle quand on vit à l’étranger.

Sarah Kanning , 12.02.2020
Jan Keck est professeur et vit au Canada.
Jan Keck est professeur et vit au Canada. © Sara Elisabeth Photography

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L’anglais, l’allemand et l’espagnol : depuis que Jan Keck et sa femme Natalia sont devenus parents en 2018, leur domicile à Toronto, au Canada, est polyglotte. « Nous voulons que notre fils apprenne l’allemand et l’espagnol pour qu’il puisse parler avec ses deux familles », dit Jan Keck. Il est originaire d’Allemagne et sa femme de Colombie. « L’allemand sera toujours ma langue maternelle. Mais l’anglais est la langue dans laquelle je vis depuis douze ans. J’ai souvent l’impression que je pourrais difficilement exprimer en allemand ce que j’ai appris pendant ces années. »

Jan a conçu un jeu de cartes avec lequel des étrangers peuvent entamer un dialogue sans se limiter aux banalités. Il propose pour cela des événements et des ateliers. « J’ai organisé un atelier en Allemagne en 2019 mais, à mes oreilles, bien des choses me semblaient étrangement formelles. » Parler allemand avec son fils est une opportunité et un défi pour un trentenaire. « Mes parents nous ont envoyé des livres pour enfants et j’écoute avec lui des chansons pour enfants. Après tant d’années, certains textes me semblent étonnamment neufs. »

Tony & Beth
Tony & Beth © privat

Tony et Beth Mugwanga, de Francfort, parlent quatre langues et relient trois continents : Tony est né à Nairobi, la capitale kényane, et a grandi en parlant anglais, swahili et luo, sa femme est américaine. « On parle plus de 50 langues et dialectes au Kenya, on utilise automatiquement la langue qui convient au contexte et à la situation », dit cet homme de 37 ans.

Chaque langue a un humour propre qui est difficilement traduisible.
Tony, de Francfort, est à l’aise dans quatre langues

En Allemagne, il parle surtout l’allemand et l’anglais : « Chaque langue a un humour propre qui est difficilement traduisible. J’ai parfois de la peine à être ambigu en allemand, je suis plus drôle en anglais. » Sa femme est à l’aise dans plusieurs langues et souhaite que ses enfants le soient aussi. « Mes enfants ont trois passeports et grandissent dans un environnement plurilingue. Je leur dis toujours : que tu sois l’un ou l’autre n’est pas important. Tu es toi, tu n’as pas besoin d’une étiquette. Ta langue non plus. »

Jeu gagnant

Pour la Journée internationale de la langue maternelle, deutschland.de organise un jeu gagnant. Du 17 au 28 février 2020, vous pouvez vous inscrire ici et gagner un traducteur numérique portable ou des kits d’apprentissage de l’allemand !

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